Ça y est, j'ai fini par le voir ce film que tout le monde voulais que je vois... parce que c'était TROOOOOOOPPPPPP BIEEEEEENNNNNN et devinez quoi ? J'ai pas aimer. Bah oui. Quand je veux pas voir un film parce que les pelluches géantes et tout ça c'est pas mon truc, bah si je le vois, les probabilités que ça me plaise pas sont assez élevées, de l'ordre de la certitude même...
Alors si je reconnais que c'est beau, que c'est techniquement fort réussi (le film a été tourné en extérieur, à la lumière du jour, avec des acteurs cachés dans de lourds costumes de 3 mètres de haut. Et même si les visages des monstres ont été travaillés en numérique après, ça reste imrpéssionant). Les paysages sont sublimes, la lumière est dingue, à la fois vibrante, réaliste et sophistiquée (le chef opérateur c'est Lance Acord).
C'est l'histoire qui ne m'a pas plu.
Parce que moi les gamins hystériques j'aime pas. Parce que moi j'ai perdue sans doute mon âme d'enfant, parce que aimer ce que tout le monde adule, c'est pas pour moi.
J'avais pourtant aimé le livre de Maurice Sendak, mais sur papier un enfant turbulent c'est silencieux, non?
Mais la critique de Jérémie Couston dans Télérama retranscrit exactement ma pensée. Alors pourquoi se fatiguer quand on peut citer :
"Farfouiller avec Spike Jonze dans le moi et le surmoi de l'acteur John Malkovich avait été l'un des plaisirs de spectateur les plus excitants de la fin du siècle dernier. Plonger dans la tête d'un garçon de 9 ans ne procure pas, hélas, les mêmes vertiges. C'est que Dans la peau de John Malkovich bénéficiait du script délirant de Charlie Kaufman. Ici, pour tenir en haleine son (jeune ?) public, Spike Jonze n'a que les dix phrases (338 mots) du bouquin de Maurice Sendak... et les 100 millions de la Warner. A l'arrivée, cette association bizarroïde ressemble à ce qu'il faut bien appeler un « accident artistique ». Avant même que l'insupportable Max ne débarque sur son « île enchantée », on rêve de lui administrer une bonne dose de Ritaline pour le calmer. Après, c'est pire : l'escapade chez ses copains à fourrure, tous plus laids les uns que les autres, s'apparente à une torture dont le « sous-texte » n'existe que dans l'imagination des thuriféraires de ce colossal navet. Sérieusement, combien de parents acceptent de jouer aux peluches avec leur enfant plus de dix minutes ? Alors cent, vous imaginez..."
J'avais pourtant aimé le livre de Maurice Sendak, mais sur papier un enfant turbulent c'est silencieux, non?
Mais la critique de Jérémie Couston dans Télérama retranscrit exactement ma pensée. Alors pourquoi se fatiguer quand on peut citer :
"Farfouiller avec Spike Jonze dans le moi et le surmoi de l'acteur John Malkovich avait été l'un des plaisirs de spectateur les plus excitants de la fin du siècle dernier. Plonger dans la tête d'un garçon de 9 ans ne procure pas, hélas, les mêmes vertiges. C'est que Dans la peau de John Malkovich bénéficiait du script délirant de Charlie Kaufman. Ici, pour tenir en haleine son (jeune ?) public, Spike Jonze n'a que les dix phrases (338 mots) du bouquin de Maurice Sendak... et les 100 millions de la Warner. A l'arrivée, cette association bizarroïde ressemble à ce qu'il faut bien appeler un « accident artistique ». Avant même que l'insupportable Max ne débarque sur son « île enchantée », on rêve de lui administrer une bonne dose de Ritaline pour le calmer. Après, c'est pire : l'escapade chez ses copains à fourrure, tous plus laids les uns que les autres, s'apparente à une torture dont le « sous-texte » n'existe que dans l'imagination des thuriféraires de ce colossal navet. Sérieusement, combien de parents acceptent de jouer aux peluches avec leur enfant plus de dix minutes ? Alors cent, vous imaginez..."
Ce qu'il y a de bien avec les films qui sortent déjà cultes, c'est que si on n'aime pas l'original, il y a toujours une parodie pour nous faire (sou)rire !! Et que de petits bijoux comme ce court métrage de Spike Jonze sortent de l'ombre !
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