mercredi 19 décembre 2007

Cate got balls...

Oui je sais ce n'est pas très classe comme titre, mais que voulez-vous, Cate Blanchett est en ce moment l'actrice la plus "couillue" du cinéma américain... En effet, à l'affiche de Élisabeth et de I'm not there, l'actrice nous fait part de sa "masculinité"...



Le pitsch façon allociné...
En 1585, Élisabeth I règne sur l'Angleterre depuis près de trente ans. Soutenu par l'Église de Rome, Philippe II d'Espagne est déterminé à renverser la reine "hérétique" et à ramener l'Angleterre au sein de l'Église romaine catholique. Cate Blanchett campe ici une Elisabeth "progressiste, à la fois imposante et magnanime, qui, s'étant vouée à son pays, s'interdit tout amour, y compris lorsqu'il apparait sous les traits d'un viril pirate, libre comme l'air - Clive Owen, mais un peu ridicule ici" (Télérama). S'interdisant tout amour, donc, elle encourage sa dame d'honneur, Bess, à se rapprocher de Raleigh et observe l'idylle naissante...



Le film de Shekhar Kapur est une fresque historique menée avec faste. Les costumes, les décors (quoiqu'un peu trop carton pâte par moment), les acteurs : tout est beau. Un peu trop. Le résultat est baroque, pompeux... la musique est envahissante, la reine présentée comme une sainte mais on l'humanise grossièrement, le pirate est trop gentil, on devine dès son apparition ce qui va se passer... Cependant, "on se laisserait volontiers séduire par ce spectacle kitch, rythmé par des intrigues de cour, des surenchères de perruques, des batailles navales, mais l'attention se relâche au fil de cette reconstitution qui flirte avec le feuilleton et abuse de son gout pour le cérémonial pompeux, avec chœurs emphatiques. Un intérêt toutefois : la prestation de Cate Blanchett, grande actrice (...) qui montre le mélange de détermination et de fragilité de son personnage, la manière dont, avec abnégation, elle se construit une image pour imposer son règne et se protéger des émotions, au risque d'endurer la solitude" (Le Monde).


Le film de Todd Haynes est un voyage à travers différentes périodes de la vie de Bob Dylan. Six acteurs incarnent Dylan : Cate Blanchett, Christian Bell, Marcus Karl Franklin, Richard Gere, Heath Ledger et Ben Wishaw. Ce portrait de l'icône insaisissable est tel "un kaléïdoscope de personnages changeants : poète, prophète, hors-la-loi, imposteur, comédien, martyr et "Born Again".




A lire, la critique de Libé...
"C'est un film comme il ne s'en fabrique plus beaucoup par les temps qui courent (...) Une antibiographie, ou plutôt la radioscopie d'une légende. Un Dylan en portrait chinois, un Dylan en dispersion, implosé, émietté, complexe, un film confus peut-être, mais beau comme un millefeuille."

C'est un film différent, beau, intéressant et étrangement accessible.
Nul besoin de connaitre l'œuvre ou la vie de Dylan pour apprécier le film, même si l'amateur ou le fan absolu apprécieront mieux les allusions et autres clins d'œil. Le parti pris de Todd Haymes sort de la biographie plan-plan et raconte la vie de Bob Dylan sous plusieurs angles, mais surtout à travers plusieurs personnages, dont aucun ne porte le nom de Bob Dylan... Pour les Inrocks, "Cet enchevêtrement des régimes de réalité n'est pas une vaine gratuité postmoderne mais le système le plus intelligent pour rendre compte de Dylan, de sa carrière marquée sous le signe de la réinvention perpertuelle de soi-même" «Je suis Bob Dylan quand j’ai besoin d’être Bob Dylan.» disait-il lui même en 1965. Après cela je n'ai plus rien à dire, si ce n'est courrez-y, même si vous ne connaissez rien à Bob Dylan. Bien sur si sa musique vous insupporte, évitez parce que devinez quoi ?? La BO, c'est lui !!


Enfin, si vous en avez assez de Cate Blanchett ou si vous êtes à la recherche de réelle testostérone, allez donc voir Joaquin Phoenix...




Le film de James Gray raconte les rapports familiaux de deux frères et de leur père dans le New York de la fin des années 80. Bobby (Joaquin Phoenix) est un jeune gérant de boîte de nuit à succès. Son frère Joseph (Mark Walberg) et son père (Robert Duvall) sont dans la police, ce qu'il cache à son entourage, la police étant mal vue dans le milieu de la nuit. Mais les affrontements entre la mafia russe et la police s'intensifie et Bobby va devoir choisir son camp...
La nuit nous appartient un film efficace, prenant, distrayant, un film comme les américains (seuls ?) savent les faire. La virtuosité du réalisateur est d'avoir parfaitement su transposer "l'aspect shakespearien de l'histoire de rivalité et de loyauté dans un contexte précis : rien ne manque au tableau et tout sonne juste."



Et en plus la BO est à tomber !!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah mais je suis en retard !!!!

lepetitmoutonaimelamode a dit…

@loulou
profites de tes vacances !!!!!!!!!!!!!