vendredi 29 février 2008

De l'art moderne ou de la limite de ma compréhension

Que je mette les choses à plat tout de suite : j'aime l'art moderne. Je ne suis pas de celles qui vont voir des expos conceptuelles pour s'empresser de cracher dessus ensuite. Non, non, j'ai un vrai intérêt pour la chose, de la curiosité si ce n'est pas de la sensibilité. Seulement voilà, il y a moderne et trop moderne, conceptuel et perplextuel (c'est de l'art moderne, moi j'invente des mots si je veux!!).

La nouvelle exposition qui fait fureur au Palais de Tokyo est du deuxième genre, trop moderne et perplextuelle. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé parce que je n'ai pas compris et qu'il est finalement assez difficile de se faire une opinion de ce qui nous échappe.


Il s'agit de l'exposition Cellar Door de Loris Greaud, jeune prodige de l'art contemporain français, prodige double donc : il a moins de 30 ans et il permet de hurler des Cocorico fracassants dans un domaine où cela n'était jusqu'alors pas de mise.

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Plus d'infos ici ou
C'est où ?
Palais de Tokyo
13 avenue du Président Wilson
Paris 16
Métro Alma Marceau
C'est quand ?
jusqu'au 27 avril 2008
du mardi au dimanche
de midi à minuit
Tarifs :
tarif plein : 6.00 euros
tarif réduit : 4.50 euros/3.00 euros
Site :
www.palaisdetokyo.com/

jeudi 28 février 2008

Paris


Le dernier film de Klapisch est un film sur la vie. C'est l'histoire de Pierre, un danseur malade du coeur, interprété par un Romain Duris brillant. C'est à travers lui qu'on voit Paris, quelque part entre quotidien et contemplation, car il observe de sa fenêtre la ville et les gens qui déambulent, leur inventant une vie. Autour de lui s'entrecroisent des histoires, des rencontres... sa sœur Elise (Juliette Binoche) et le marchand de légumes (Albert Dupontel), ce dernier et son ex-femme (Julie Ferrier), celle-ci et le poissonnier (Gilles Lellouche), une étudiante (Mélanie Laurent) et son professeur (Fabrice Lucchini), celui-ci et son frère (François Cluzet), la boulangère (drôlissime Karine Viard) et ses apprenties (dont Sabrina Ouazani, découverte dans La graine et le mulet) On croise aussi Zinedine Soualem, Olivia Bonhamy, Anne-Lise Hesme et Audrey Marnay en bourgeoises désœuvrées, Maurice Benichou en psy et quelques autres.

Le ton est juste, on est dans une vie entre les larmes et le rire qui prennent à la gorge. Klapisch résiste aux ficelles scénaristiques faciles, le rythme du film le rend criant de vérité, des scènes intimes et dramatiques entre Duris et Binoche, aux scènes heureuses (le babysitting, la fête) ou comiques (la danse de Lucchini, sa rencontre avec le psy, ou avec le producteur télé, les persiflages de la boulangère...).

Pour ce portrait de la ville et de ses habitants, on traverse un peu tous les recoins de la ville, des quartiers historiques (la Sorbonne, les Jardins du Palais Royal), touristiques (Montmartre, la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, les Catacombes), aux quartiers populaires (Belleville, Gambetta, Nation) en passant par ceux qui se construisent (autour de la Bnf), et on rencontre toutes les classes sociales et culturelles qui composent la ville, des immigrés (scène fabuleuse et hilarante de dispute des camerounais dans le bureau d'Elise), aux bourgeois (dont la présence certes nécessaire est peut-être le point faible du film), en passant par tous les autres.

Si l'on prend ce film pour ce qu'il est, un moment de vie, un film de Klapisch en somme et non pour ce que l'on appelle traditionnellement un film français (le plus souvent une torture d'intellectuels s'interrogeant sur les rapports de couples), si l'on ne cherche pas à savoir ce qu'il a bien pu vouloir dire (si ce n'est qu'on est toujours envieux de la vie d'un autre et que le parisien est râleur) et que l'on prend le film comme il vient, sans tout intellectualiser (je ne vous dis pas sans rien intellectualiser, c'est loin d'être un film pour imbéciles), on passe un très bon moment de cinéma (pour une conclusion, c'est un peu une phrase à la con ça, hein, on fait ce qu'on peut).



mercredi 27 février 2008

Top Chrono... ou l'éloge de la rapidité

Après la capote en spray, et pour ceux que le temps de séchage laissait perplexe, voici la capote express : Pronpto Condom.



Donc en gros si tu sais casser des oeufs, tu sais mettre une pronto !!
Est-ce bien utile ? Ou c'est juste pour la demo ?






Plus d'infos ici.

mardi 26 février 2008

Sexy injures...

Prise dans un élan de folies légèrement provoc' avec l'achat de ma bague What the Fuck?, quelle n'a pas été ma joie de me retrouver grâce à MBP (Marie Bon Plan), à la vente de Saint Valentin de Alice Hubert... dont je vous avais déjà vaguement parler ici.

Maintenant que j'ai craqué pour deux de ses créations, il est temps de faire un "vrai" post... un post juste pour elle quoi !!


Alice Hubert est une créatrice de bijoux aux inventions poétiques ou provocs qui ne tombent jamais dans le mauvais gout. Un rien blasphématoires, un rien choquants, impudiques, inconvenants, aguichants voire indécents les bijoux de la gamme Injurieuses font leur petit effet. Je n'en dirais pas plus... évitez juste de rendre visite à Mamie avec !

Si cela ne vous dit rien, vous connaissez peut être Alice pour ça :

Et si vous ne connaissez pas, eh bien pour en voir plus, il y a Myspace.
Pour la trouver ?
Sur le net chez Accessoires de Bon Goût
A Paris chez Emilie Casiez (57 rue Charlot, Paris 3), Joy (38 rue du Roi de Sicile, Paris 4) et No Good Store (52 rue des Martyrs, Paris 18).

Vous savez tout, Poopoopidoo !!!!!



lundi 25 février 2008

Good Niouzzzzzzzzzz fashion mais pas que...

New Look dans Paris

car oui la parisienne est snob ou paresseuse, voire les deux et rechigne à aller dans le temple de la fringue pas chère parce qu'il faut traverser le périph'... elle préfère limite aller à Londres, c'est dire! La nouvelle boutique se situera Place Carée, aux Halles, sur 1225 mètres carrés et c'est prévu pour avril.

Maintenant que je suis tombée dans les chaussures des marques de prêt à porter... je suis impatiente devant toutes ces chaussures... surtout celles d'inspiration MiuMiu !



Stradivarius


Virtuose du chic pas cher, Stadivarius, le petit dernier du groupe Zara a ouvert à Paris, au 58bis rue de la Chaussée d'Antin dans le 9e, et vous savez quoi ? Les critiques sont bonnes !!

edit du 28 février :
... ou mauvaises : ici.

Music for less


Du 1er au 31 mars, la Fnac offre deux bons d'achat de 3€ (soit 6€) pour chaque cd ou dvd acheté... à valoir sur tous les cd et dvd de plus de 10€ et hors prix vert jusqu'au 30 avril.

Pour finir en musique



L'album de Phoebe Killdeer and the Shortstraw, dont je vous ai parler ici, sort le 10 mars, ça tombe bien non ? certains titres sont déjà en écoute sur myspace.

Toute toute première fois...

Faut croire que j'étais à la Mas(se), comme Jeanne... parce qu'avant la semaine dernière, je n'avais encore jamais acheté une paire de chaussures dans un magasin dit "de prêt à porter" (en dehors de quelques tongs... mais sont-ce vraiment des chaussures ?).

Pourquoi ? D'abord parce que j'avais des à-priori sur la qualité, le confort et sur l'effet produit...

Mon dépucelage, ce sont elles : 25€ chez H&M. Basiques mais chics !

Bon comme ça, en photo à l'arrache, elles ne cassent pas trois pattes à une oie, mais au pied, en vrai, elles font leur petit effet...
Mes à-prioris ? Gone, Baby gone : pour le prix, elles sont très bien finies (bon c'est pas du cuir, ça c'est sûr), ce sont presque des chaussons (ce qui est chez moi le sommet du confort, hein, parce que en dehors de mes chaussons, rien n'est confortable à 100%) et elles attirent autant de compliments que les autres... (en dehors de Gaspard et de John, faut pas pousser non plus...) Mais que demander de plus ?

dimanche 24 février 2008

Neil Young au Grand Rex

Il y en a pour qui la Saint Valentin rime avec diner aux chandelles, fleurs et bijoux... pour moi cette année c'était avec rock, parce que voyez-vous, le 14, moi j'étais au Grand Rex avec Neil Young !


Confortablement installée dans un fauteuil en cuir, j'admire la salle, j'aime le Rex, le décor est trop kitsch, les sièges tres confortables, je devrais aller plus souvent au cinoche là-bas... mais je me demande ce que ça donne un concert de rock, lové dans un fauteuil... j'observe la scène aussi, la déco est un peu fouillis : un totem indien, un drapeau pirate sur la batterie, des lettres géantes dans le fond dont on ne comprend pas le sens, un chevalet au premier plan à droite, qui accueillera des toiles aux noms des titres de la deuxième partie (assez kitsch aussi...). J'observe les techniciens lumières, dont le boulot n'est finalement pas très éloigné du mien... Mais le concert commence, right on time.

Après la country romantico-folk de sa femme Peggie Young en première partie, Neil Young nous a offert un concert de 3h00, soit près de 2h30 de musique... un bonheur. Un concert en deux temps, un pour chaque facette de sa personnalité et de son oeuvre.

Face A
Neil Young est seul au centre de la scène, l'harmonica autour du coup et entouré de ses 7 guitares et de son banjo, d'un orgue et d'un piano. Il ouvre avec From Hank To Hendrix, enchaîne avec Ambulance Blues, le choix du répertoire contente tout le monde : trois titres d'Harvest mais aussi des raretés. On est bien dans son fauteuil, leur disposition en cercle fait qu'on se croirait presque autour du feu... sauf qu'il fait froid.

Set List : From Hank To Hendrix, Ambulance Blues, Sad Movies, A Man Needs A Maid (version à l'orgue... étrange), No One Seems To Know, Harvest, Journey Through The Past, Mellow My Mind, Love Art Blues, Don't Let It Bring You Down, Cowgirl In The Sand, Out On The Weekend.

Face B
Après un entracte, il revient sur scène avec ses musiciens de (presque) toujours : Ben Keith (claviers, guitares) qui l'accompagne depuis Harvest (1972) ; Rick Rosas (Basse) qui le suit depuis la tournée Bluenotes de 1988 et Ralph Molina (batterie) seul rescapé du Crazy Horse, groupe des débuts. On est passé au Rock avec une majuscule, on est dans le show à l'américaine : No Hidden Path devient en près d'une demi-heure, dans un solo grandiose de Neil Young, une lutte contre la lumière, le chanteur de ballade du début de soirée s'est transformé en cavalier de l'Apocalypse, en Rock Heroe... Ma siffleuse façon stade de foot avait eu la bonne idée de rejoindre le devant de la scène au deuxième morceau, pour le plus grand bien de mes oreilles, j'ai enfin pu apprécier la musique à sa juste valeur. Enfin, on ne danse pas pelotonnée dans un fauteuil. Dommage d'attendre les rappels pour que tout le monde se lève sans que les bourgeois qui composent le public, prix des places oblige, ne râlent à tout va... drôle d'ambiance, pour un concert de rock.

Set List : Mr. Soul, Don't Cry No Tears, Dirty Old Man, Spirit Road, Bad Fog Of Loneliness, Winterlong, Oh, Lonesome Me, The Believer, No Hidden Path

Rappel : Cinnamon Girl, Like A Hurricane


On sort à 00h40 (!!!) les yeux et les oreilles pleins d'étoiles, on regrette un peu l'absence de titres de l'album Rust Never Sleeps, mais c'était un de mes meilleurs concerts !!!

jeudi 21 février 2008

The one for me !!!!!!!!!!!!!!!

Oui je sais, je suis saoulante, mais je l'aimeuhhhh... je n'y peux rien, c'est comme ça, on n'y peut rien. Un coup de foudre shoesque d'abords mais pas seulement pour ce jeune créateur qui monte et ses prix avec ça ne m'empêche pas de Spread my Love !! pour Gaspard Yurkevitch en attendant de me décider sur laquelle de ces merveilles ma carte-bleue va s'échauffer à moins que Gaspard soit aussi Père Noël, et dans ce cas je fait du 38...



Avouez que c'est beau tout ça et que le choix est difficile. On les prendrait bien toutes, mais à 300€ la paire, on se fait vite une raison...

On aime aussi sa collection printemps-été 2008 : entre Baby-Doll, Origami et James Bond girl.



Oui cette article n'est absolument pas critique, mais que voulez-vous, I am in Love and "there ain't no cure for love" comme disait Leonard...





Site web
Blog
E-shop

Boutique
43 rue Charlot
Paris 3


mercredi 20 février 2008

Spleen en résidence à la Flèche d'or #3

Pourquoi le #3 et pas le #2, te demandes-tu (c'est bien, tu suis ça me fait plaisir) ou pas (...) ? Eh bien tout simplement parce que je n'y étais pas à la deuxième, j'avais mieux à faire sans doute, enfin, juste autre chose, dirons-nous...

On peut dire que cette soirée était assez dingue, il y avait un monde fou... les vigiles ont fait appel à la police pour les aider... certaines personnes attendaient depuis 15h00 l'ouverture de la Flèche. Bref un joyeux bordel !


Il faut dire que le programme était alléchant : Gael & Rosie de CocoRosie, Pauline Croze, Spleen et son collectif Black & White Skins et enfin Keziah Jones !! Mais aussi Ardzen et le très bon beatboxer Fayabraz.

La musique était bonne, l'ambiance aussi, mais moins qu'à la première je dirais... trop de monde venu que pour Keziah Jones et uniquement pour lui, moins de spontéanaité, moins de joie d'être ensemble...



L'arrivée (tardive) de Keziah Jones rendra la salle hystérique (comme je l'ai peu vu lors d'un live à la flèche, et j'y vais souvent...). Il a joué ses chansons les plus connus et quelques autres et s'est sauvé pour laisser place à un boeuf trop peu spontané mais avec Yaelle Naim qui nous réjouiera à nouveau avec sa reprise de Toxic en duo avec Spleen.

Une bonne soirée en somme !

Promets-moi


Le dernier Kusturica tient ses promesses (oui je sais, elle est facile celle-là... mais bon 5 jours de boulot... sans interruption soit plus de 60 heures... je suis à côté de mes pompes, mais tellement en retard dans ce que j'ai à vous dire...).

Invention, musique (omniprésente, cette fois, j'adore!!), pureté, rires : tous les ingrédients sont là, pour cette comédie déjantée, qui réussi à nous faire rire en parlant de prostitution. c'est un film un peu hystérique, avec ce que cela comporte de joie, de bonne humeur, mais aussi d'envahissement parfois. Les personnages sont déjantés, leurs histoires aussi, seuls les deux jeunes restent accrochés à la réalité dans leur découverte de l'amour. Ce n'est certes pas le meilleur cru de l'auteur, mais on se laisse porté, on aime...



mardi 12 février 2008

L'Enfer de la BNF

Aller voir cette exposition c'est un peu comme lire du Calaferte dans le métro... Sauf qu'il y a en moyenne plus de 800 visiteurs par jour, soit 800 personnes dans la même situation, on est pas seule dans la foule. Non on se presse, presque en troupeau, devant les livres rares du rayon Curiosa, les estampes japonaises, les films érotiques muets ou les photographies pornographiques qui composent la cote enfer de la BNF.

Lire la suite et voir des images

Attention, l'exposition est interdite aux moins de 16 ans.


Ce parcours à travers les ouvrages ayant porté atteintes aux bonnes mœurs nous emmène dans un monde secret, un monde imaginaire où les personnages obéissent à leurs désirs. C'est le monde "de l'anonymat, du pseudonyme, des fausses adresses, des dates trompeuses, des éditeurs clandestins, des lieux clos, celui des couvents, des boudoirs, des bordels, des prisons mais aussi des bibliothèques"*. C'est un monde où il est agréable d'aller... et dont on ressort avec des envies de lectures. De quoi d'autre enfin voyons !

C'est où ?
BNF, Site François Miterrand
Quai François-Mauriac
Paris 13
C'est quand ?
Jusqu'au 22 mars
du mardi au samedi
de 10 h à 19 h
et le dimanche
de 13 h à 19 h
Fermé le lundi
Tarifs :
tarif plein : 7.00 euros
tarif réduit : 5.00 euros
Site :
www.bnf.fr
* extraits du catalogue

lundi 11 février 2008

MR73 en avant première

La semaine dernière, j'ai été invitée à une projection privée. Ça c'est la classe ! Je suis arrivée hyper à la bourre, le film avait déjà commencé... Ça c'est carrément moins la classe ! Je ne savais donc pas de quel film il s'agissait et je me suis d'ailleurs demandé où j'étais tombée... je ne saurais le titre du film qu'à la fin. L'ambiance du film est très noire, l'image a un grain très particulier (traitement sans blanchiment apprendrais-je après), qui n'est ma foi pas désagréable.


Le film c'est MR 73, c'est le nom de l'arme... qui "reste symbolique dans le film. C'est l'arme qui donne la mort et qui pousse [le personnage principal] à basculer dans le néant." Et nous avec ! En même temps quand vous aurez lu le pitsch officiel, vous comprendrez que ce n'est pas ma tasse de thé :

Un tueur en série ensanglante Marseille. Louis Schneider, flic au SRPJ, mène l'enquête malgré l'alcool et les fantômes de son passé. Le passé resurgit aussi pour Justine. 25 ans plus tôt, ses parents ont été sauvagement assassinés par Charles Subra. Schneider l'avait alors arrêté. Mais aujourd'hui, par le jeu des remises de peine et pour bonne conduite, Subra sort de prison. Cette libération anticipée va alors réunir Schneider et Justine, deux êtres qui tentent de survivre au drame de leur vie.

Le dossier de presse nous apprend la signification du sigle :
MR : Abréviation du sigle international du fabricant d'armes de la Manufacture de Machines du Haut-Rhin, MANURHIN, créée à Mulhouse en 1920.
73 : Année de mise sur le marché du revolver Manurhin, une arme à répétition à six coup.
Je vais donc éviter de dire que le film est à se flinguer... oops !
Et en six coups au moins... re-oops !

  1. L'histoire est glauquissime. Entre le tueur en série, le désespoir de la jeune femme qui voit ressortir le prison celui qui a tué ses parents, le flic ivrogne qui se retrouve au placard et dont la femme moisit à l'hôpital... on a pas grand chose à quoi se raccrocher pour espérer le happy-end.
  2. Et la fin est bizarrement plutôt mièvre... avec sa pointe de vie. Parce qu'après environ 2hoo de noirceur morbide, il faut bien nous laisser une petite note d'espoir... enfin si on avait pu éviter de revivre le traumatisme des cours de bio du collège, ça aurait été sympa aussi !
  3. Même si tout cela est tiré de faits réels, on n'y croit pas... il faut dire que certains acteurs jouent quand même très mal ! Et qu'il y a des scènes d'une violence extrême et que j'adore pas avoir la gerbe en sortant d'un film, surtout quand on a prévu un resto après...
  4. Parce que la musique est imposante et insupportable.
  5. Entre Matrix (panoplies cuir-lunettes noires, voitures Chrysler très bon placement de produit cela-dit, ...), Nestor Burma/Derrick (imlperméable de Schneider, sa vieille voiture, le côté flic à l'ancienne...) et Sous le Soleil (maison du commissaire qui fait de la corde à sauter sur sa terrasse, au bord de la piscine en regardant la mer), on ne sait pas très bien si on est dans le téléfilm du mardi soir, donc tant qu'à faire autant rester chez soi devant la télé, c'est moins cher que le ciné !
  6. Je vous laisse le dernier coup pour vous achevez, si toutefois ma critique ne vous empêche pas d'aller le voir à sa sortie, le 12 mars 2008.


Enfin comme on dit, il faut aller voir des mauvais films pour apprécier les bons.... Maintenant je tiens à m'excuser de cette critique auprès de Olivier Marchal, le réalisateur, que nous avons rencontré à la fin de la projection, non pas parce que je l'ai faites, car je pense chaque mot, mais parce qu'il est fort sympathique et que ce film est le plus personnel de son œuvre (Gangsters, 36 quai des Orfèvres), et que ça fait un peu mal de critiquer un tel boulot... car oui, malgré ma verve incendiaire (mais c'est pour ça que vous me lisez, allez, avouez !), j'ai aussi un peu de cœur... Et puis Merci à la coupine, à vincent et à Gaumont pour l'invit'. Bah oui je suis polie aussi !!

et pour avoir l'avis des bloggeurs
présents à la projection, c'est par .

dimanche 10 février 2008

No Country For old Men

Depuis Fargo, The Big Lebowski, O'Brother ou The Barber, on avait pas vu un bon film chez les frères Coen. Alors à l'annonce fracassante de l'arrivée de leur dernier film, No Country for Old Men, salué par la critique à Cannes (Télérama annonce un retour en grande forme), j'étais toute en joie, excitée presque... un peu trop sans doute. Je suis déçue !

Alors oui je sais, tout le monde à aimer, la critique et le public sont unanimes... mais moi je ne suis pas tout le monde, ça se saurait ! Je ne suis pas enthousiaste. Le film est pourtant d'une grande maitrise, il n'y a rien a redire que ce soit au travail de l'image ou au jeu des acteurs (Javier Bardem est époustoufant quoique j'ai rien compris à son personnage, c'est peut être ça qui m'a époustouflé), mais rien à faire je ne suis pas dans l'histoire, je ne m'identifie à aucun personnage, je n'en prends aucun en sympathie... je ne suis pas interressée par le sujet, trop sanglant pour moi ? Je ne pense pas que ça soit ça... mais quoi d'autre ?

samedi 9 février 2008

Plein les yeux

Cela fait 20 ans que Christian Lacroix sévit sur les podium. Alors pour fêter ça, les Arts Déco l'ont invité à raconter la mode, à travers la sienne et celle des autres, du XVIIIe à nos jours, et ça donne Histoires de Mode, une exposition colossale, qui en mets plein la vue!

Pour en savoir plus, c'est ici.

lundi 4 février 2008

Spleen en résidence à la Flèche d'or #1

Parce que la #2 c'est demain soir, il est temps que je publie mes impressions sur la première...

Mes impressions sont d'ailleurs assez limitées... la programmation du soir n'étant pas mon style musical de prédilection, je suis venue un peu comme ça, parce que j'aime faire la queue dans le froid. Non, moi je suis venue pour Cibelle, dont j'avais adoré le premier album, oui elle en a fait au moins deux ou trois, tu vois comme je suis à la page... On arrive en plein milieu de son passage et on a raté deux groupes avant tellement la queue était longue... (enfin je dis ça je dis rien, hein ?). Ensuite est entrée en scène Yael Naim dont le passage m'a confirmé que décidément l'eau de rose et moi on était pas copines... Mais si tu connais, tiens écoute :



Elle a une voix superbe cela-dit. Le duo avec Spleen sur sa reprise de Toxic (oui, la chanson de Britney Spears) est fantastique !! Si, si je vous jure. Voyez-vous même :



Spleen est le dernier à passer. Je ne connaissais pas. J'aime sa voix, j'aime le rythme, j'aime l'énergie qu'il dégage. J'aime la chanson Tu l'aimeras , et Junk Food aussi (un petit tour sur myspace tu comprendras, ou pas). Le concert fini en impro un peu bordélique... Bonne ambiance !

The French Factory organise un concours

Oui, j'en parle encore parce que quand on aime on ne compte pas !!
Donc pour la Saint Valentin, The French Factory organise un concours sur son blog où l'on peut gagner ce charmant sautoir :


Alors à vos claviers !! Les détails c'est par là :

THE FRENCH FACTORY

Recommandé par des Influenceurs

Jean-Christophe Ballot et Shoji Ueda à la Mep

« Jean-Christophe Ballot
Urban Landscapes, de Berlin à Shangai »

J'ai toujours aimé la photo d'architecture... j'ai donc particulièrement apprécié les "portraits de villes" de Jean-Christophe Ballot. La chambre, la rigueur, le jeu des lignes, des formes, des matières...

Chicago

Lire la suite... ici.


« Shoji Ueda, une ligne subtile »

Quatre Filles

Paysage de sable blanc, lumière violente, Shoji Ueda revient toujours, viscéralement, aux dunes de Sakaiminato tant elles l’inspirent, par leur capacité à se transformer en théâtre, il en fait d'ailleurs un studio naturel. Il les photographie à toutes les saisons, avec ou sans présences humaines. Je dis présence car ce sont comme des spectres ou des marionnettes dont il tirerait les ficelles... Il y crée un monde, un univers fictionnel avec ses compositions poétiques et étranges, et ses visions panoramiques surréelles pour ne pas dire surréalistes (on pense à Dali, à Tanguy mais aussi à Magritte).

Lire la suite... ici.

A voir également à la Mep :
  • Peter Knapp dont j'aime les concepts mais moins les images.
  • Edouard Boubat : rétrospective d'une des grandes figures de la photographie humaniste.
  • Réalités, un mensuel illustré des trentes glorieuses.


C'est où ?
Maison Européenne de la Photographie
5-7 rue de Fourcy, Paris 4
C'est quand ?
jusqu'au 30 mars 2008
Tous les jours de 11 heures à 20 heures,
sauf les lundis, mardis et jours fériés.
Tarifs :
Plein tarif : 6€
Tarif réduit : 3€
gratuit le mercredi à partir de 17h00
plus d'info sur le site : ici

samedi 2 février 2008

Googleries du samedi !

un petit coin de paradis
merci c'est gentil !!

suis-je un lapin ?
non un mouton tu sais pas lire ?

super-mouton aime 3 mais pas 4
même 2 ça me suffit !!

vieille pute sexagénaire
il y a deux mots qui me gênent...

si tu attrape tu gagne cadeau
oui mais je te dirais pas ce qu'il faut attraper...

blog fétish des talons aiguilles
je vois pas pourquoi tu dis ça ?

quelle taille fait peter doherty ?
ou comment a vieilli marilyn jess ?
Bah qu'est-ce que tu veux que j'en sache ?
D’ailleurs c’est qui Marilyn Jess ?
Et puis c’est Pete pas Peter. Non mais !!

nu sous la robe
non sous mon pull !!

Comment suivre mon amoureux
ou comment peut-on suivre un dictateur
très bonnes questions… y'a un lien ?

porno turque actrice
ou porno des années 1900
euh ? ça devient trop pointu pour moi…

penis en erection et flat
je dois être un peu naive, faudra me dire comment il peut être les deux à la fois…

les contes de grimm a prix discount
alors c'est pas ici, c'est par là-bas....

revendeurs filofax paris11
ou fabriquant de pourpée gonflable
oui enfin faut pas pousser y'a pas écrit pages jaunes non plus !!

gagner en poitrine naturellement
je dirais : tu manges… mais tu risques de gagner partout naturellement…

et ceux qui me laissent sans voix :
brindille a talon
pendule de kate
nina hagen parole de Haussman

vendredi 1 février 2008

Syd Matters à Main d'Oeuvre


Cela fait 5 ans que Syd Matters, de son vrai nom Jonathan Morali, a débarqué sur la scène française, et pourtant, je ne connaissais que de nom... C'est donc un peu en touriste que je suis allée samedi dernier à ce concert privé organisé par la Fnac.

Le concert a lieu à Main d'Oeuvres , une salle fort sympathique de St Ouen, plus qu'une salle de concert même, Main d'Oeuvres est "un lieu de création et de diffusion, de recherche et d’expérience, destiné à accueillir des artistes de toutes disciplines, des démarches associatives et citoyennes". Mais je ne suis pas là pour faire l'apologie de telles associations, mais celle de Syd Matters donc.

La Fnac le présente comme ayant révolutionné la pop française avec ses "folk songs finement ciselées à la Nick Drake, [ses] compositions baroques à la Grand Daddy, [ses] ambiances ouatées et planantes estampillées Pink Floyd, [son] électronique magnétique colorée du meilleur de Robert Wyatt et [son] lyrisme digne de Radiohead." Le nouvel album serait meilleur que le précédent avec "une profondeur et une élégance inespérées". Rien que ça !

Oui rien que ça ! On entre totalement dans son univers, dans cette atmosphère étrange, dans son ambiance intimiste, dans son épaisse mélancolie. Le jeune homme est même drôle, on passe un très bon moment. On regrette juste d'être petite, ou plutôt qu'il y ait autant de grands...

Oui rien que ça ! Près de deux heures de concert et quatre rappels plus tard, on peut dire que j'y suis allée en touriste, mais la touriste est ravie de son voyage...

Des titres en écoute et ses prochaines dates sur son site et sur Myspace.