Marre de courir d'un créateur à l'autre pour les ventes de presse ? Les voici réunit aujourd'hui en un seul et même endroit... rien que pour nous !!
Juste pour Gaspard, vous riquez de m'y voir...
samedi 29 novembre 2008
parce qu'il reste peut être des sous dans votre porte-monnaie...
vendredi 28 novembre 2008
Paris Photo
Cette année, le Japon est à l'honneur. Alors oui, on bouffe du Araki, mais on en (re)découvre plein d'autres : Shoji Ueda et sa poésie en tête.
jeudi 27 novembre 2008
Ordinaire ?
vendredi 21 novembre 2008
Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood

On aime la majorité des portraits fait de lui, en photo, en peinture. Mais pas tous :
samedi 15 novembre 2008
... je l'ai pas fait exprès....

Vous pouvez y aller jusqu'à ce soir... (vous trouverez sans doute l'invit sur le blog de Marie) ou aller jeter un oeil au site tout nouveau tout beau de GASPARD. Bah oui, encore lui, qui d'autre ?

quand les personnages de mon enfance font de la pub...


mercredi 12 novembre 2008
Dimanche c'est l'avalanche...
des braderies mode et vintage... alors au choix, à moins qu'on ne se fasse les trois :
Braderie A
de 14 à 19h00
Galerie AAA
76 rue Charlot, Paris 3
Métro Filles du Calvaire
Site web
Site Emilie Casiez
Brocante Cherry à la Mécanique Ondulatoire
lundi 10 novembre 2008
Tokyo !
Encore un film sur une ville "vue par" me direz vous, comme Paris je t'aime et comme bientôt New York I love you... sauf que cette fois on a du temps pour chaque histoire, puis qu'il n'y en a que trois, et que plus surprenant, il y a une cohérence entre les histoires !
c'est de la poésie, cocasse et raffinée, dans la veine de la Science des Rêves et de Eternel Sunshine of the Spottless Mind (en moins bien tout de même). On est toujours dans la comédie sentimentale touchante et imaginative, mais "nuancée d’une dimension de critique sociale jusque-là inédite*" chez le réalisateur. L'histoire, touchante et horrible à la fois, de ce couple où l'un est omnubilé par lui même et par son art et où l'autre s'efface, complexe, et finit par se transformer en objet de la vie courante pour trouver son utilité et se sentir heureuse. C'est montrueux mais c'est fort bien filmé, avec émotion et humanité. La scène de la métamorphose est kafkaienne, sublime et drôle.
Merde ou Tokyo vu par Leos Carax
c'est une farce anarchique. Merde est une étrange créature qui émerge un beau jour d’une bouche d’égout et qui sème la terreur dans les rues de Tokyo en arranchant les fleurs et les billets de banques pour les manger, en lechant l'épaule d'une collégienne, en jetant son mégot dans une poussette... puis en lançant des grenade sur dans la foule. En somme "il réalise au pied de la lettre ce qu’André Breton désignait comme l’acte gratuit, l’acte surréaliste le plus simple.*" Il finit par se faire arrêté, mais parle une langue étrange, que seul un avocat français, comprend. Il vient traduire et le défendre, mais n'arrivera pas à lui éviter la peine de mort... C'est un peu lourd, un peu grotesque voire, potache. C'est apparamment celui que les gens retiennent, ça ne sera pas mon cas.
Shaking Tokyo ou Tokyo vu par Bong Joon-Ho
c'est un envoutement, c'est lyrique. C'est l'histoire d'un hikikomori, un homme qui décide de vivre en dehors de la société, de rester chez lui, et ça fait dix ans qu'il n'est pas sorti. Mais voilà, arrive une jeune femme (la livreuse de pizza) qui s'évanouit chez lui lors d'un tremblement de terre et dont il tombe amoureux. Il cherche à la revoir mais elle est devenue hikikomori à son tour, et il va devoir sortir pour la revoir (et découvrir que toute la ville se cache comme lui). C'est assez acide aussi comme vision des rapports humains avec tous ses gens seuls, des sentiments avec cette fille dont les sentiments se commandent par des boutons tatoués sur son bras et de la société de consommation avec toutes ses boites de pizza... L'image est superbe, mais est il besoin de le dire lorsqu'il s'agit d'un réalisateur asiatique ?

dimanche 9 novembre 2008
Objectivités - La Photographie à Dusseldorf
L'exposition du Musée d'Art Moderne sur l'école de Dusseldorf réunis pour la première fois (en France) le travail des professeurs et celui des élèves de la célèbre Académie des Beaux-Arts. L'affiche est donc alléchante : Bernd et Hilla Becher, Hans-Peter Feldmann, Andreas Gurski, Sigmar Polke, Candida Höfer, Axel Hütte, Beat Streuli ou encore Thomas Struth, toute une génération d'artistes qui joueront un rôle essentiel dans l'affirmation de la photographie platicienne.
Bernd et Hilla Becher photographient le paysage industriel allemand voué à disparaitre dans un soucis d'inventaire. Le protocole est minutieux : lumière neutre, cadrage frontal et serré, absence de personnages... On pense à l'objectivité de Walker Evans. Les tirages sont regroupés par série de 6 ou 9, constituant ainsi des typologies de lieux, ou des catalogues de bâtiments (moulin, châteaux d'eau, tuyaux, cheminées...).
A la suite de Hilla et Bernd Becher, leurs élèves se sont essayés à toutes les déclinaisons du document et sont passés progressivement du noir et blanc à la couleur dans des formats de plus en plus grands.
Tous n'est pas intéressant : je n'accroche décidément pas sur le travail de Thomas Ruff (certes ces portraits sont historiquement important pour la photographie, mais qu'est ce que c'est que ces horreurs sur le pixel ?), je ne comprend pas Gerhard Richter et ses planches de photos de famille ou de paysages, qui ne sont d'ailleurs pas forcément les siennes mais qu'il s'approprie. J'aime l'idée de Hans-peter Feldmann sur les vues de chambres d'hôtel.. car ça aurait pu être la mienne... (cela ne voulant pas dire que c'est une bonne idée, mais cela à quelque chose de rassurant pour une photographe en gestation). Mais il semblerait que mon œil soit encore et toujours attiré par le vide, l'absence d'humain et les points de vue frontaux, car je retiens :
- Andreas Gursky
- Candida Höfer
- Axel Hütte
- Thomas Struth
Malgré une approche commune de la série, tous ces photographes ne semblent pas partager beaucoup de choses. Et ce n'est pas la maigreur des explications données par le musée, masqué espar un charabia de critique d'art, qui nous éclaire... Il me faudra beaucoup de lectures et de recherches pour répondre aux interrogations que soulève cette exposition dans ma tête ou même pour en formuler certaines. Vous verrez peut-être un jour le résultat de ces recherches (si ce n'est de ma réflexion, sur blogounet... en attendant vous pouvez lire le très bon article du blog du monde : ici.
Paris 16
Métro Alma Marceau
C'est quand ?
jusqu'au 4 janvier 2009 Tous les jours de 11 heures à 18 heures, sauf les lundis et jours fériés.
Nocturne le jeudi jusqu'à 22h00.
Plus d'info sur le Site du Musée
mercredi 5 novembre 2008
YES HE CAN !

samedi 1 novembre 2008
Blindness

Seul point négatif à mon sens : la scène de sexe dont la mièvrerie semble vouloir excuser l'horreur des scènes plus dures, irregardables presque parfois.