Je sors tout juste du dernier film de Madonna. Son premier en fait, en tant que réalisatrice. Et je dois dire que je suis agréablement surprise. Disons que je ne m'attendais pas à aimer, que j'attendais un film consensuel et commercial, s'apparentant à ses "performances" d'actrices. Et pas du tout. On est en plein film anglais déjanté, une sorte d'hybride ntre Ken Loach et Emir Kusturica (où est ce seulement la musique qui m'y fait penser ?). En même temps, je ne savais pas où je mettais les pieds, n'ayant lu aucune critique ni même vu la bande annonce. Et je n'ai pas été déçue.
Le film parle de AK, un ukrainien qui rêve de devenir une star, mais qui gagne sa vie en faisant le gigolo SM et en faisant les courses d'un vieux poète aveugle (interprêté par un Richar E. Grant absolument génial!!!). Mais il parle aussi de ses deux colloc' : Holly la danseuse de classique qui se met au striptease et Juliette, la pharmacienne qui rêve de partir en Afrique aidé les enfants atteints du Sida. En assemblant les personnages tel un puzzle, on retrouve différents aspects de la personnalité de Madonna, ou du moins de ce qu'on imagine qu'elle est. Ou est-ce de la psychologie de comptoir ? (Désolée, c'est l'heure). L'histoire est déjantée, mais pourrait aller plus loin dans l'insolence. Un fort bon moment tout de même.
Le film parle de AK, un ukrainien qui rêve de devenir une star, mais qui gagne sa vie en faisant le gigolo SM et en faisant les courses d'un vieux poète aveugle (interprêté par un Richar E. Grant absolument génial!!!). Mais il parle aussi de ses deux colloc' : Holly la danseuse de classique qui se met au striptease et Juliette, la pharmacienne qui rêve de partir en Afrique aidé les enfants atteints du Sida. En assemblant les personnages tel un puzzle, on retrouve différents aspects de la personnalité de Madonna, ou du moins de ce qu'on imagine qu'elle est. Ou est-ce de la psychologie de comptoir ? (Désolée, c'est l'heure). L'histoire est déjantée, mais pourrait aller plus loin dans l'insolence. Un fort bon moment tout de même.
Si l'on est surpris par le scénario, la technique est, quant à elle, fort décevante. L'image est loin de celle trop léchée de ses clips. Au contraire, elle est trash, dépouillée et semble à peine travaillée, quasi brouillon, un peu trop à mon goût même. Il y a malgré tout des passages émouvants avec des cadrages et des lumières sublimes.
Et pour ceux qui s'inquièteraient de la BO, n'ayez crainte, Madonna n'est point si mégalo : une seule chanson. Le reste est de Gogol Bordello, groupe gypsy punk new yorkais de l'acteur principal (Eugène Hutz). Et c'est tant mieux !!
1 commentaire:
Je suis allée le voir vendredi, sans avoir rien lu dessus, et j'ai aussi été très agréablement surprise. rien d'extraordinaire, mais un bon petit moment.
je confirmes ton analyse, Madonna aurait dit dans une interview d'après mon amie qui m'a accompagnée, qu'elle était les trois personnages d'une certaine manière.
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