jeudi 9 avril 2009

... la dernière séance.

Ce n'est pas le film du siècle, mais il y a dans cette comédie un truc euphorisant comme une bonne coupe de champagne. Est-ce le rythme, le jazz, les 30s, le coté vaudeville ? Qu'importe, c'est un chouette moment ! C'est frais, drôle, rythmé, parfaitement bien joué et franchement très beau...que voulez vous de plus ?

Voilà un film léger comme je les aime... un peu nul mais pas trop, parfait pour une soirée à popcorn... Une histoire de vampires qui oublie le gore pour ne garder que le sexy... dans la lignée de ladernière série d'HBO, True blood. Car Twilight est un film pour ado, il faut bien le reconnaitre, c'est une métaphore du désir adolescent dans ce qu'il a d'extrême et de contradictoire. Comme l'annonce l'affiche, c'est un film en plusieurs chapitres, on verra le 2 avec enthousiame s'il est aussi efficace et rythmé que celui-ci, et si le beau Robert Pattinson est toujours au casting... et aussi parce que c'est un pretexte au pot d'hagen-daz !

Filmé à la manière d'un documentaire, ce film retrace les dernières années de Harvey Milk, premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles dans les 70s, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui value d'être assassiné, mais il a fortement contribué au changement des mentalités... Gus Van Sant signe donc une nouvelle tragédie américaine, "avec ce mélange de détachement ultralucide et de colère qui est devenu sa marque". Peut être sa première oeuvre qui me parle sansdoute grâce à un Sean Penn bluffant de mimétisme avec ce personnage qu'il interprète avec tact et subtilité.


Ce qu'il y a de bien avec Clint Eastwood, c'est qu'on est jamais déçu. Le dernier est presque écrit comme une pièce de théatre dont le décor est le péron des deux maisons jumelles de Walt Kowalski, un ancien soldat de la guerre de Korée, inflexible, amer et pétri de préjugés, et d'une famille Hmong dont les enfants Sue et Thao vont devenir ses amis. Clint Eastwood nous amuse et nous émeut, se moquant de lui-même, crachant et grognant plus que Daisy, le labrador, mâchoires crispées, figé dans ses ruminations misanthropes. On attend déjà le suivant avec impatience !!

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