L'esposition Martin Parr à la galerie du Jeu de Paume est, contre toutes mes attentes, fort intéressantes. Car voyez vous, je n'aime pas le travail de Martin Parr, je le trouve criard et vulgaire. "Couleurs voyantes, motifs bizarres et narrations concises sont les caractéristiques de la photographie de Martin Parr (né à Bristol en 1952). Si plusieurs de ses images peuvent paraître excessives dans leur propos, elles sont toujours étonnamment inventives et pleines d’humour." C'est ainsi que le commissaire* de l'exposition le présente... je dois manquer d'humour alors, c'est fort possible. Ce que j'ai aimé dans cette exposition, c'est finallement qu'il y a assez peu d'images de Martin Parr, en proportion. La moitié des photos font partie de sa collection personnelle et nous montre comment la photographie documentaire/de reportage anglais puis internationale ont influencé son travail. On découvre ou redécouvre ainsi plétore de photographe dont on avait oublié le travail voire le génie : Graham Smith, Paul Seawright, Keith Arnatt, Karen Knorr, John Davies, Rinko Kawauchi, Pieter Hugo...
Ce n'est qu'enfin que l'on peut voir le travail de Martin Parr, à travers 2 séries : Luxury et The Guardian Cities Project, le premier est une satire des riches de ce monde, la seconde le portrait des villes anglaises.
On sort de l'exposition en se disant qu'il est sans doute plus intéressant qu'on ne pensait... et on a finallement envie d'en savoir plus... ce qui arrive, puisque s'étalent dans le jardin des tuileries les tirages géants de Small World.
Graham Smith,
“I thought I saw Liz Taylor, Bob Mitchum in teh backroom of the commercial South bank”
“I thought I saw Liz Taylor, Bob Mitchum in teh backroom of the commercial South bank”
Chris Killip, Father & son, Westend of Newcastle, 1980
Karen Connor
Keith Arnatt
John Davies
Agecroft Power Station, Salford 1983
Rinko Kawauchi
Ensuite viennent les collections d'objets de Parr, et l'on découvre dans les vitrinnes l'ammoncellement de mugs à l'éeffigie de Tatcher, ou les masques à celles de Sadam Hussein ou d'Oussama Ben Laden, la série de plateaux à motifs floreaux etc...Karen Connor
Keith Arnatt
John Davies
Agecroft Power Station, Salford 1983
Rinko Kawauchi
Ce n'est qu'enfin que l'on peut voir le travail de Martin Parr, à travers 2 séries : Luxury et The Guardian Cities Project, le premier est une satire des riches de ce monde, la seconde le portrait des villes anglaises.
On sort de l'exposition en se disant qu'il est sans doute plus intéressant qu'on ne pensait... et on a finallement envie d'en savoir plus... ce qui arrive, puisque s'étalent dans le jardin des tuileries les tirages géants de Small World.
*"Pendant plus de trente années, Martin Parr a réalisé un vaste travail documentaire sur la société occidentale, principalement en Grande-Bretagne, son pays d’origine. Mais il s’est aussi intéressé aux phénomènes de la mondialisation tels que le tourisme de masse, les comportements consuméristes ou le soi-disant temps libre. Son travail est aujourd’hui considéré comme une satire de la vie contemporaine démasquant le grotesque dans le banal. Membre de la légendaire agence Magnum, Martin Parr est l’un des photographes actuels les plus actifs et dynamiques. Depuis les années 1980, il a publié plus d’une trentaine de livres et exposé dans d’innombrables expositions individuelles ou collectives. L’exposition "Planète Parr", produite en collaboration avec la Haus der Kunst de Munich, propose un dialogue entre les photographies de l’artiste (séries "Luxury", "Small World", et projet "The Guardian Cities Project") et sa vaste collection d’objets hétéroclites. Elle dévoile l’acuité du regard de Martin Parr et sa fascination pour le merveilleux du quotidien où se mêlent l’intime et le collectif, œuvres d’artistes reconnus et art populaire. Pour la première fois sont exposés non seulement son extraordinaire collection de livres de photographies et d’épreuves d’auteurs britanniques ou internationaux, mais aussi un grand nombre d’objets ou de curiosités collant au plus près de l’actualité politique ou sociale (les montres Saddam Hussein, le papier toilette Oussama Ben Laden ou les théières Margaret Thatcher…), ou reflétant l’absurdité et la vacuité de notre société de consommation (trône en tête des objets recherchés et amassés par Martin Parr le plus gros paquet de chips jamais commercialisé !)."
Commissaire de l'exposition : Thomas Weski Scénographie : jasmin Oezcebi / franck Vinsot
Commissaire de l'exposition : Thomas Weski Scénographie : jasmin Oezcebi / franck Vinsot
C'est où ?
Galerie du Jeu de Paume, site Concorde
C'est quand ?
jusqu'au 27 septembre 2009
Tous les jours sauf les lundis.
tarifs
Plein tarif : 6€
Tarif réduit : 4€
plus d'info sur le site : ici
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