vendredi 29 août 2008

Lectures de vacances...


Alors oui je suis en retard, tout le monde l'a déjà lu... au lycée sans doute. C'est un coup de cœur cependant. C'est drôle et léger, sur le ton du dessin animé presque, car plein d'inventions, (le pianocktail, les murs qui rétrécissent au fur et à mesure que Colin s'appauvrit, la pêche à l'anguille dans le lavabo ou la confection de béquille pour la souris) mais c'est une critique de la société forte en même temps avec l'inversion des codes sociaux (Nicolas cuisinier à un métier plus noble que son intellectuel de frère ou même de ceux qui l'emploie), et l'éloge de la paresse ou plutôt du loisir. C'est poétique aussi, métaphorique même jusqu'à l'image de la maladie, le cancer semble-t-il, avec ce nénuphar qui fleurit dans le poumon de Chloé. Et puis il y a toutes références au jazz et plus particulièrement à Duke Ellington, qui donne envie d'en écouter. Et ce jeux sur les mots et le langage.

" Combien vous dois-je ?...
- C'est très cher... dit le marchand. Vous devriez m'assomer et partir sans payer
- Oh, dit Colin, je suis trop fatigué.
- Alors c'est deux doublezons, dit le marchand.
Colin tira son protefeuille.
- Vous savez dit le marchand, c'est vraimentdu vol.
- Ca m'est égal, dit Colin d'une voix morte.
Il paya et s'en alla. Chick le suivait.
- Vous êtes stupide, dit le marchand de remèdes en le raccompagnant à la porte. Je suis vieux et pas résistant.
- Je n'ai pas le temps... murmura Colin."

"Elle (...)portait un mantelet en larynx, accompagné d'une toque assortie. Des Chaussures en serpent teint complétait l'ensemble."

C'est absurde, c'est loufoque... j'adore !

Une analse complète sur ecume.jours.online.fr


La dame de beauté est l'histoire d'Agnès Sorrel, maitresse de Charles VII, roi de Fance. Je ne donnerai pas dans le jeu de mot, mais je me contenterai de dire que le style est lourd, que l'auteur ne prend aucun parti pri (elle est morte, peut être empoisonnée... peut être ? choisi, c'est du roman !!) et ne donne aucune profondeur à ses personnages, Agnès est décrite comme intelligente mais ses pensées nous la montre comme naïve et sucrée... C'est dommage il y avait de quoi dire sur le sujet.


Dans les annees 70, Trotter, Harding et Chase ont environ 15 ans et font leurs études dans un lycée privé de Birmingham. Leurs parents travaillent pour certains à l'usine, où les syndicats, étaient alors puissants. Bienvenu au Club raconte leur vie faites d'espoirs et de déceptions : le journal du lycée, leurs amours, leur groupe de rock symphonique. Leurs parents ont d'autres préoccupations : les grèves à l'usine de British Leyland où travaillent les pères, le racisme naissant, le terrorisme de l'Ira, l'agitation sociale... Une belle chronique des années pré-Tatcher.

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