jeudi 31 janvier 2008

Moriarty

Cela fait un petit moment que je veux vous parler d'eux... Moriarty, un nom étrange pour un groupe qui fait appel à l'imaginaire de chacun. Ennemi juré de Sherlock Holmes, personnage principal de Sur la Route de Jack Kerouac, Philosophe irlandais, ville du Nouveau Mexique, clan irlandais, danse des années 30... bref c'est tout, c'est rien, c'est un mystère !

Un mystère, oui, un univers et un album sublime ! Je l'écoute presque en boucle (je délaisse Devendra c'est dire !!)

Pour les découvrir, allez faire un tour ici.

Dernière chose... si vous êtes joueur, devenez donc leur ami. Aie, j'en ai déjà trop dit !!

Cela m'amène donc aussi à parler de Groupuscule, un collectif créatif qui a notamment réalisé ce clip Jimmy. Pourquoi ? parce que c'est beau, c'est tout !

Allez faire un tour sur leur site :

Dire qu'il y en a qui ne font pas de soldes...

En disant cela, je n'en vise pas cinquante mille en plus... non non, je vise The French Factory, repéré il y a un moment maintenant au fil des blogs.

Je sais pas vous, mais moi, j'adore ! Je pense que je ne vais pas tarder à prendre rendez-vous pour faire un tour dans son atelier...




Seulement voilà, elle ne solde pas... pas en ligne en tout cas... hormis les sacs, ce qui est déjà une très bonne nouvelle.

Toutes les infos sont là : www.thefrenchfactory.com
ou là : petitesmalices.canalblog.com/
ou là : www.myspace.com/malices

lundi 28 janvier 2008

Sweeney Todd



Sweeney Todd est un tueur en série du Folklore anglais, au même titre que Jack the Ripper (l'éventreur)... Sa méthode à lui est de trancher la gorge au rasoir des clients qui entrent dans son échoppe (sur Fleet Street). Depuis le début du siècle, il a inspiré le cinéma américain, mais aussi et surtout Stephen Sondheim qui en a fait une des comédies musicales les plus renommées de Broadway, adaptée aujourd'hui à l'écran par Tim Burton.

Le pitsch façon Allociné...
Désireux de se venger du juge Turpin (Alan Rickman) qui l'a fait moisir en prison pour un crime qu'il n'a pas commis, afin de lui ravir femme et enfant, Benjamin Barker, répondant désormais au nom de Sweeney Todd (Johnny Depp) reprend possession de son échoppe de Barbier, au dessus de l'auberge de Mrs Lovett (Helena Bonham Carter). Lorsque son rival, le bonimenteur Pirelli (Sacha Baron Cohen... oui Borat) menace de le démasquer, Sweeney est "contraint" de l'égorger. L'astucieuse Mme Lovett vole à son secours : pour le débarrasser de l'encombrant cadavre, elle lui propose d'en faire de la viande pour ses tourtes. Sweeney découvre alors que Turpin désire épouser sa fille Johanna (Gemma May... un étrange sosie en plus jeune de Vanessa Paradis ou de Cristina Ricci dans Sleepy Hollow), qu'il séquestre avec la complicité du Bailli Bamford (Timothy Spall). L'adolescente a attiré les regards d'un jeune marin, Anthony Hope (Jamie Campbell Bower), celui-là même qui avait sauvé Sweeney lors de son évasion. Fou amoureux, il se promet de l'épouser après l'avoir arrachée à Turpin. Au même moment, le quartier de Fleet Street s'est entiché des tourtes de Mme Lovett, et celle-ci se prend à rêver d'une nouvelle vie, respectable et bourgeoise, avec Sweeney pour époux et Toby(Ed Sanders), l'ancien assistant de Pirelli devenu le sien, comme fils adoptif. Mais Sweeney est bien décidé à mener à terme sa vengeance, quel qu'en soit le prix...

Mon avis éclairé (?) ou Que je suis partagée...
Qu'est ce qui constitue un film ? L'image et l'histoire. Pour simplifier.
J'ai adoré l'un, l'autre moins .

L'image est sublime, on est au cœur de l'univers de Tim Burton, qui nous livre un bijou d'esthétique gothique et d'humour macabre. On retrouve l'imagerie de ses chefs d'oeuvre Edouard aux mains d'argent, Sleepy Hollow, mais plus poussée dans sa réjouissante noirceur. Le travail sur la couleur est époustouflant, les décors de cartons pâtes recréent le Londres victorien, morbide et brumeux et surtout les personnages, des costumes aux maquillages outranciés, sont d'une splendeur macabre. La beauté des images vient de la variété des tons macabres, dominés de noirs (on pense au cinéma muet), et du rouge du sang qui gicle à n'en plus finir. Heureusement que c'est une comédie musicale, car oui ils chantent donc tous, et sans être doublés (Johnny Depp ne chantait-il pas déjà dans le génialissime Cry Baby ?)! Car le film est sanglant, trop peut-être, un peu gratuitement parfois.

Axelle Roppert écrit dans les Inrocks :
"Il existe deux traditions du récit de vengeance, l’axe Kleist et l’axe Dumas, l’un actif et l’autre troublé. Le premier raconte l’ajustement déterminé des moyens et des fins pour punir les bourreaux. Le second déplace les enjeux en laissant surgir des états d’âme qui rendent caduque l’intention première et dérangent la netteté de la mission. Récit kleistien donc, par la violence du film qui porte l’action. Mais aussi récit à la Dumas, par le chant qui porte les états d’âme, dans une comédie musicale. Il faut que le sang coule pour que le chagrin s’exprime, il faut pleurer de rage."

L'histoire m'a moyennement plu donc, non pas pour ce qu'elle raconte, mais parce que les codes du genre de la comédie musicale simplifie trop les rebondissement de cette vengeance, et schématise trop les personnages. Il n'y a pas plusieurs degrés de lecture, il n'y en a qu'un. Du point de vue du spectateur, il n'y a que des méchants (sauf les deux mièvrement gentils jeunes tourtereaux), il n'y a pas de demi-teintes. Tout est noir.

Corpus Christi sur Bazar Chic

Pourquoi est-ce la fin du mois ? Et surtout pourquoi mon compte en banque est-il vide ?
Corpus Christi est à moitié prix sur Bazar Chic jusqu'à vendredi minuit...
Petit Aperçu de ce que vous pouvez y trouver, enfin de tout ce qui pourrait bien me faire craquer...



Pour tout parrainage, envoyez moi un mail.

dimanche 27 janvier 2008

Frères Coen Party


La semaine dernière, c'était apéro-ciné au Divan du Monde : une spéciale pour les Frères Coen, fort à propos n'est-ce pas, avec la sortie de leur dernier film, le jour même, No Country for Old Men.

Au programme, extraits de films, cocktails à thème (ou comment renommé un White Russian : The Dude) et surtout concerts : Rosemary des Moriarty chante avec son père (et son groupe) les chansons du film O'Brother.

Le set est à tomber, niveau déco le Divan s'est laché. Foin, cordes, quilles... ou comment O'Brother investit le salon du Dude ! La musique est géniale, l'ambiance un peu moins : c'est bondé mais les gens ne sont pas très dansant. La voix de Rosemary est pourtant entrainante. Il manque quelque chose cependant, un peu d'émotion peut-être...

Puis l'animateur de la soirée, attifé d'un magnifique peignoir rose et d'une perruque blonde, reprend le micro et lance un jeu bowling sur Wii... pas très convivial dans une si grande salle, crevée et pas encore remise de mon angine, je fuis aussi sans attendre le reste de la soirée.

Une bonne soirée tout de même, la musique fait tout, du moins beaucoup.



samedi 26 janvier 2008

Into the Wild


C'est un peu une grande claque dans la gueule que nous donne le film de Sean Penn... Je ne suis peut-être pas sur le point de remettre toute ma vie en question... mais disons qu'en sortant du cinéma je me sentais bien futile avec mes problèmes de filles, de mecs, d'expos, de soirées...

Chris McCandless quitte la vie conformiste qui l'attend à sa sortie de l'université et part sur les routes à la découverte de la nature et de son idée de la vrai vie : libre et sans attaches, sans entraves. Il efface ses traces et changent de nom : désormais il est Alexander Supertramp. Sur la route il fait connaissance de nombreux personnages : tous des gens admirables et sympathiques...ce qui manque un peu de crédibilité peu être. Mais s’il les séduit par son charisme et sa fougue, si les uns et les autres le veulent pour fils, ami ou amant, il se refuse à tous et poursuit sa route vers l'Alaska, fidèle à l’unique compagnie qu’il pense exempte de toute traitrise, et de tout mensonge : lui-même. La vie choisie par ce super-vagabond montre alors ses limites : le bonheur n'a-t-il pas de valeur que partagé ? La nature se venge, et la vérité surgit quand il est déjà trop tard...

Alexander Supertramp !! LE Vagabond. Que l'on considère Chris McCandless comme un héros de l’absolu qui s’est perdu en s’approchant trop près de sa pure vocation à vivre libre et sans entraves ou qu'on le voit comme un gosse de riches, inconséquent et écervelé (point de vue difficile à avoir en sortant du film, tant Sean Penn est en admiration devant son personnage), on ne peut pas rester insensible à ce film. A la sortie du livre de Jon Krakauer, cette histoire avait d'ailleurs pris une valeur d'exemple, et fait de McCandless un héros de la culture américaine.

Si l'on peut reprocher à Sean Penn son manque de sens critique sur son sujet, son idéalisation du mode de vie de McCandless, l'utopie que cela représente, c'est bien la seule chose qu'on peut critiquer... Il filme avec brio, des paysages sublimes, les grands espaces américains, les éléments, la nature mais surtout les gens. Le film mêle deux chronologies : le séjour dans le Magic Bus, où le héros vit ses dernières semaines et le long trajet qui l'a mené de chez lui deux ans auparavant à l'immensité de l'Alaska. On est donc perpétuellement sur ses traces, dans son enthousiasme et sa joie de vivre, de découvrir, d'apprécier la beauté des choses et des gens et en même temps on est suspendu au compte à rebours d'une survie incertaine dans la rudesse de la nature en Alaska.

On pense évidemment aussi à la Beat Generation et à Jack Kerouac. Mais surtout on admire Emile Hirch qui par son jeu tout en finesse et par les tortures infligées à son corps pour rendre le décharnement progressif de son personnage face à la cruauté de la nature, nous offre une performance à couper le souffle.



jeudi 24 janvier 2008

Red Suede Shoe !!

Il y a des chaussures, on se dit qu'on va vivre des choses merveilleuses avec... je me demande ce que me réservent celles-là... Des Ernest... oui suis d'humeur Pigalle Chic en ce moment. Va savoir!

Où ais-je chiner ces merveilles aux talons vertigineux (oui, moi aussi, des fois, je me demande ce qui me prend) ? Dans une boutique fantastique que je ne connaissais pas (si, je vous jure, the Vintage Queen a failli tombé de son trône !!) :


Aux comptoirs du Chineur
48 rue St Paul, Paris IV

He's not there...

En savoir plus (voire trop), sur le site du New York Times.

mardi 22 janvier 2008

He shot me down !

Bang bang ! C'est lui ! Le coup est parti de là !!! Oui de de petit collier Zadig & Voltaire, aperçu cet après-midi lors de ma virée soldesque... C'est donc de sa faute à lui si j'ai passé des heures sur le net, à la recherche du modèle qui pourrait être le mien... parce que Bang bang il fait mal : 195€ tout de même !! Alors le Zadig et le Voltaire, on va retenir pour les pulls et encore bon voilà... pour le bling bling on repassera !

Et je crois que j'ai trouvé... enfin les ai trouvé, et c'est bien mon problème. Jugez plutôt :



Bon quand j'aurai choisi mon arme, je chercherai une guitare... il y en a aussi, c'est fou !!
En attendant, on dégaine sur Girlprops.com

vendredi 18 janvier 2008

Gone baby Gone


Je ne suis pas allée voir le film de Ben Affleck en débordant d'enthousiasme, j'ai même failli partir en courant devant cette intro pompeuse et moralisatrice à l'américaine serinée par une voix off. Mais comme on ne juge pas un film en 5 min, comme je n'étais pas seule, et aussi parce que j'avais payé ma place 8€50 (!!!!!), je suis restée. Et j'ai eu raison de rester !

Dans une banlieue de Boston, Amanda, une petite fille disparait. Les recherches de la police n'aboutissant pas, son oncle et sa tante contacte un couple de détectives privés (Casey Affleck et Michelle Monnaghan), qui grâce à leur connaissance du quartier vont faire avancer l'enquête, notamment parce qu'ils savent qu'Hélène, la mère d'Amanda (Amy Ryan) est une droguée. Ils rentrent ensuite en contacte avec la police (Morgan Freeman et Ed Harris)... Les évènements vont s'enchainer, sans qu'on s'y attende... jusqu'au dénouement final.

C'est un film américain comme beaucoup d'autres : c'est un thriller à la structure archiclassique, à la trame linéaire, pas particulièrement bien filmé et dont les scènes d'action sont plutôt décevantes. Pour tout ça, j'aurais pu attendre qu'il passe à la télé...
C'est un film américain certes mais plus fin que beaucoup d'autres : le sujet est dur et abordé avec finesse, les suspens à répétition sont bien amenés et le jeux des acteurs est à couper le souffle, en particulier celui de Casey Affleck et de Ed Harris. Et pour tout ça j'ai eu raison de rester !

Loin de tout manichéisme, le film vous laisse avec cette question : et vous, qu'est-ce que vous auriez fait ?


jeudi 17 janvier 2008

... MACgical technologie !

Quand je vois des trucs comme ça...



je passerai bien de Pc à Mac moi !
"Entre 1799$ pour la version standard et 3200$ pour la version haut de gamme" Euh... vais peut-être réfléchir encore un peu, moi !!

Pour en savoir plus : Blastblog

mercredi 16 janvier 2008

Atchoum ou comment faire les soldes coincée dan son lit ...

Après une après midi shopping éreintante pour le porte monnaie et décevante pour les petons point de boots tant cherchées (si vous les voyez n'hésitez pas à me rencarder), après une soirée d'anniversaire arrosée et toute pleine de courant d'air (a pas idée d'aller papoter avec les fumeurs non plus hein ?), me voilà malade, coincée au lit avec fièvre, toux, extinction de voix et nez rouge (très sexy tout ça je vous assure !!). Seulement voilà, c'est bien beau de rester au lit, mais entre deux siestes et trois quintes de toux, un bouquin et deux films, le fièvre shoppinesque vous reprend : vive le ouaieb !



mardi 8 janvier 2008

J-1

Oui les soldes commencent demain !!!
Tout le monde le sait et tout le monde s'y prépare. Tout le monde sauf moi... parce que je travaille, bien sur. Non non, je ne boycotte pas. Mais comme dans quelques semaines je déménage, et que je vais avoir quelques gros achat en perspectives, j'économise !! (bah oui un lit, un canapé, un four... ok il y a Ikea mais quand même !).

Donc j'ai pris deux résolutions : je ne repère rien et je cible !! Oui je sais, personne n'y crois, même pas moi. Mais si on ne se fixe jamais d'objectif, on ne peut pas essayer de les tenir ! Et puis comment on cible sans repérer ? Là je dirais que c'est la cible qui s'impose à toi... Pourrais être Yoda moi, vous trouvez pas ?

Je cible, oui mais quoi ? Ça :


Sauf que voilà, elles sont déjà quasiment introuvable : dans la boutique en ligne de Gaspard, seules les petits pieds (36) trouveront leur bonheur en gris, et les plus grands (40 et 41) en noir tandis que sur Bazar Parisien et sur Rushcollection, elles n'y sont plus... malgré la page d'accueil annonçant le contraire :


Je commence donc ma chasse au trésor jeudi, hein, donc, en profites pas pour me doubler ! De toutes façons t'auras compris, j'aime bien les défis modesques (rapport à mon t-shirt limité épuisé, d'ailleurs je cherche toujours des idées... ). Donc oui j'y crois !!!!!!!!!!!!

Sinon en attendant, et parce que cette année, je t'ai dit j'ai PAS fait de repérages pré-soldes, j'observe la nouvelle collection Jérôme Dreyfuss... et je me demande si je suis pour ou contre le vert "herbe de la petite maison dans la prairie" pour la saison prochaine...


Toi t'en penses quoi ?

dimanche 6 janvier 2008

WANTED

Je ne veux pas tuer les derniers Beatles vivants, je vous rassure. Paul et Ringo n'ont rien à craindre. Non, non !! Moi je veux juste ce T-shirt, repéré sur Rushcollection et malheureusement épuisé lors des ventes privilèges... avant que j'ai eu le temps de dire "Oh mon t-shirt !", enfin de voir qu'il était là quoi.
Tu imagines bien ma déception... D'autant plus que le-dit t-shirt n'est trouvable nulle part ailleurs, normal te dirait Antoine, c'est une série limitée, numérotée. Le top quoi !! Oui je dis le top mais je faisais aussi référence à Antoine de Caune période NPA, ça te donne une petite idée de l'état dans lequel je suis, non?.
Mais pourquoi cette envie soudaine pour un T-shirt des Beatles ? Pourquoi un tel désespoir ?

Tout simplement parce que j'ai une soirée Beatles à l'horizon, une de ces soirées où
  • soit tu arrives avec un t-shirt à l'effigie du groupe, il y en a des tonnes je sais, des tonnes mais niveau sex appeal... aïe aïe aïe ... alors que celui-là, niveau sex-appeal je sais pas, mais au moins, il est joli !!
  • soit tu arrives déguisé(e) en Beatles. Et là, faut pouvoir. Déjà pour une histoire de coupe de cheveux... Disons que je ressemble plus à Robert Plant qu'à John Lennon, niveau capillaire je veux dire !! Genre beaucoup de cheveux, long et pas vraiment raides... Et puis je suis une fille, mais ça c'est un détail... Enfin, je veux bien me déguiser, c'est rigolo, mais je vais pas dépenser une fortune pour ressembler à ça :





Moi, ça me fait pas rêver tout ça, mais bon, si ça te plait, tu peux aller surfer chez Costumes of Nashua, Party Pants, Buy Costume, Precious Times ou encore Fancy Dress. Et sur Ebay bien sur.

Tu comprends maintenant pourquoi je le veux ce t-shirt!!! Donc si tu sais où je peux le trouver, si tu l'as et tu sais pas pourquoi, si tu l'as, tu sais pourquoi, mais tu m'aimes bien ? Dis tu me le donnes ? Allez soit gentil, c'est bientôt mon anniversaire....
Bon bah si t'es pas gentil, parce que tu veux pas ou parce que tu peux pas, tu peux au moins être cool et me trouver une solution magique ?? Genre une super bonne idée pour me transformer en Beatles sexy.... parce que non c'est pas incompatible !!!

Look at Paul :


Dis, tu m'aides ??

vendredi 4 janvier 2008

... 3 films : trois raisons de rester chez soi... ou d'aller voir le 4e

Oui je sais je suis dure ! Mais c'est le titre, il se doit d'être accrocheur non ? Pour que vous lisiez la suite ? Pour que vous vous demandiez lequel de ces 4 films vaut le coup ? Pour que vous me donniez votre avis sur ces films, si vous les avez vus...


Alors Oui c'est Wong Kar Wai ! Oui l'image est sublime ! Oui on ne s'ennuie pas ! Oui les acteurs sont bons, ils sont beaux, on en mangerait... mais alors qu'est ce que l'histoire est niaise !!!!!!
On sort de la salle, sans trop savoir quoi penser. C'était très beau. Comme un beau coquillage. C'est très jolis les coquillages, ça n'en reste pas moins des coquilles vides.

Pour une fois je ne citerai ni le Monde, ni Libé, ni Télérama, mais 20 minutes : "Le premier film américain de Wong Kar-waï donne l'impression d'une belle carte postale au dos de laquelle serait rédigée une intrigue amoureuse aussi prévisible que convenue." Il n'y a rien à dire de plus.

Je sais que la critique est unanime pour le film de Abdellatif Kechiche, et je ne dis pas d'ailleurs que je n'ai pas aimé le film, mais il est beaucoup trop long (d'au moins une heure !!!). Paradoxalement, on est tout de suite au cœur de l'histoire, des personnages et de leur intimité. C'est très bien filmé et bien joué, par des acteurs presque tous amateurs. La jeune Hafsia Herzi est particulièrement époustouflante dans une scène où elle cherche à convaincre sa mère d'aller à la soirée de Slimane. Et c'est vraiment dommage que certaines scènes (le couscous dominical, la course, la danse du ventre ou encore la crise de nerf de Julia) soient à rallonges...

Alors là, comment dire ? C'est lamentable ? Un film sur le désir qui soit si peu... et tellement frigide. Oui frigide, c'est le mot, car il est impossible de se mettre dans la peau aseptisée des personnages, et je doute que votre libido ne se réveille à la vue "des baisers échangés ou des caresses qui s'ensuivent", tant les amants semblent empotés. Dans un décor beige et blanc cassé, Judith, bourgeoise toute de soie, de perles et de camaïeu beige vêtue (Virginie Ledoyen) et Nicolas (Emmanuel Mouret), son meilleur ami, tombent amoureux. Seulement voilà, elle est mariée et ne veut pas peiner son pharmacien plan plan de mari (Stefano Accorsi). Ils décident donc de lui faire rencontrer l'ex de Nicolas (Frederique Bel) qui répond au doux nom de Câline. Si vous n'avez pas lu 2 choses grotesques dans ma dernière phrase, faite moi signe... Bref ça sonne faux !


Enfin un film à voir : absolument, sans retenues aucunes. Ken Loach est une valeur sure !!
Angie(Kierston Wareing), mère célibataire de 33 ans, travailleuse ambitieuse et compétente, se fait virer injustement de l'agence de recrutement dans laquelle elle travaille. Elle décide alors de fonder sa propre agence avec sa colocataire, Rose. Avec tous les immigrés en quête de travail, les opportunités sont considérables, et les tentations de frauder sont grandes... Malgré la grande générosité, dont elle fait parfois preuve, Angie veut avancer, quel qu'en soit le prix... Pour démarrer, elle est obligée de flirter avec l'illégalité, mais une chose en entrainant une autre elle est amenée à ruser avec les taxes, employer des illégaux, en sous-payer certains, retarder les paiements... Ken Loach ne juge pas son personnage mais critique la société libérale d'aujourd'hui, dans laquelle il est toujours plus facile d'exploiter les autres que de les aider. Le film montre comment une victime du système devient à son tour un rouage de l'exploitation du système capitaliste.




jeudi 3 janvier 2008

... derniers jours

Oui je sais je suis pénible à toujours aller voir des trucs géniaux au dernier moment. Là, je vous laisse 4 jours... avouez que je suis sympa !!!


De quoi s'agit-il cette fois-ci ?
Des expositions de la MEP.
Jusqu'au 6 janvier, il y en a 8, dont 3 qu'il faut voir !!!


Livres de nus, une anthologie :

"Lorsque j'ai commencé à collectionner les livres de nus, je me suis rendu compte qu'ils m'aidaient à connaître la culture d'un pays, à un moment déterminé de son histoire. Intelligents et inventifs, ils reflètent une société complexe, en perpétuelle évolution ; banals et répétitifs, ils sont le signe d'une société en crise."

Commencée il y a plus de trente ans, la collection particulière de Alessandro Bertolotti permet d'explorer le nu en photographie des premiers clichés à nos jours. L'exposition met en scène l'évolution de la représentation du corps en fonction des contextes historiques et sociaux des différentes époques et pays : le naturisme allemand, la culture gay, la révolution sexuelle japonaise, en présentant les oeuvres de nombreux photographes : Brassaï, André Kertész, Bill Brandt,Pierre Molinier, Araki, Mapplethorpe, Witkin pour ne citer qu'eux.

Larry Clark : Tulsa


« Je suis né à Tulsa, Oklahoma en 1943. J’ai commencé à me shooter aux amphétamines à 16 ans. Je me suis shooté tous les jours, pendant trois ans, avec des copains, puis j’ai laissé tomber, mais j’ai repiqué ensuite pendant de nombreuses années. Une fois que l’aiguille est rentrée, elle ne ressort plus. »

Voici ce que l’on peut lire au début de l'exposition. C'est une citation de la première page de Tulsa, le premier recueil de photographies de Larry Clark, paru en 1972, qui retrace huit ans (1963-1971) de sa vie quotidienne dans une petite bourgade de l’Oklahoma. Il s'agit de sa dérive suicidaire et de celle de sa bande de copains shootés à la drogue, à la violence et au sexe, au cœur de l'Amérique profonde. Le travail de Larry Clark s'incrit dans la lignée des photographes intimistes. Il ne fait pas des images, il raconte des histoires, la réalité en fait, entre violence feutrée et nihilisme affirmé, mais sans voyeurisme.

«Lorsque dans les années 60, j'ai commencé à prendre des photos des gens autour de moi, je me fabriquais ma propre mythologie, mon propre univers. Il s'agissait déjà d'un mélange entre réalité et fiction, entre ce que je voyais devant moi et ce que je voulais formuler à partir de cette réalité.»


Martine Barrat : Harlem in my Heart


Photographe, vidéaste et metteur en scène, Martine Barrat s'installe à New York en 1968 où elle anime avec un groupe de jazz de Saint Louis un atelier de théâtre pour les enfants des quartiers du South Bronx et de Harlem. En 1977, elle débute son travail photographique sur Harlem. Elle y photographie les clubs de boxe, de jeux, les églises... elle dresse le portrait des habitants du quartier. Il n'y a pas beaucoup plus à dire, ou alors tant... il faut VOIR !!!


C'est où ?
Maison Européenne de la Photographie
5-7 rue de Fourcy, Paris 4
C'est quand ?
jusqu'au 6 janvier 2008
Tous les jours de 11 heures à 20 heures,
sauf les lundis, mardis et jours fériés.
Tarifs :
Plein tarif : 6€
Tarif réduit : 3€
plus d'info sur le site : ici

J'en dis et j'en montre un peu plus sur blogounet !!

mercredi 2 janvier 2008

La chapka... ça sera sans moi...

Bonnes Résolutions... Moi ? vous m'avez bien regardée ? Non sérieusement, je vous épargnerais ce chapitre. De toutes façons, je ne les tiens jamais, les bonnes résolutions. En ce qui vous concerne, enfin, qui concerne ce blog, la blogosphère et compagnie, disons que je vais essayer d'écrire plus régulièrement, de laisser plus de coms sur vos pages (car si, si je vous lis toujours) et de parler plus de mode, car il est vrai que je délaisse le sujet dernièrement, car parler sans acheter, ce n'est pas évident (je pourrais pas être rédactrice moi, ou rédactrice mode ruinée alors).

Commençons tout de suite par l'accessoire incontournable(!!!!!!!!!) de la saison (ah bon ??) : la chapka.

C'est pas parce qu'il fait un temps de chien, que vous risquez de me croiser avec une touffe de poil sur la tête... déjà que me croiser avec un bonnet relève quasi de l'hallucination, alors t'imagines bien, que c'est pas demain que tu me verras avec une chapka...


Je n'ai rien contre cet accessoire hautement fashion à ce qu'il parait (même Marc Jacobs s'y est mis, c'est dire!!!), bien au contraire (j'approuve tout ce que fait Maaarrrccc Jacccooobbbbs!!!), je trouve qu'il (l'accessoire pars Marc) apporte à nos villes une petite touche de l'est ou du grand nord américain, ça se discute, genre David Croquet et compagnie... un peu comme les pompons d'oreilles, charmants sur les tokyoites délurées mais lapinesques sur nous autres... ça ne vous rappelle rien ??

Moi je pense tout de suite à ça :




et d'un coup... la chapka, les pompoms, je trouve ça plus du tout, comment dire... enfin vous voyez !!