lundi 11 juin 2007

Chie Mihara ou mon obsession shoesque n°1


Quand j'ai vu ces bottes sur le site de Chie Mihara, cette marque est devenue une obsession.
Un jour, il n'y a pas si longtemps (bon ok c'était cet hiver). Je suis tombée amoureuses d'une paire de chaussures...
Tenez ce sont presque les mêmes que celles-ci (trouvez sur ebay, mais pas à ma taille)... mais entre prune et aubergine...


Et puis j'ai décidé d'attendre sagement les soldes. Bon, soyons honnête, c'est que j'avais peur de me faire réprimander par Monsieur Terrible, mon banquier.
Le jour des soldes tant attendu est arrivé (vous savez le jour où il y a 20% supplémentaires). Je me suis précipitée au rayon chaussures du Printemps Haussmann... véritable lieu de perdition. J'ai pris l'objet de désir, je l'ai contemplé longuement. J'ai réessayé ces magnifiques chaussures dans le but, naïf, de me faire une raison mais pour en fait constater que oui vraiment elles m'allaient très bien, me faisaient un joli pied et étaient même très confortables.
Mais la raison l'a emporté devant ces 158 euros : mon compte non renfloué, le besoin d'acheter des choses utiles (je hais ce mot), j'ai renoncé. J'ai renoncé à l'amour, à cette promesse de bonheur suprême qui naissait entre mes pieds et ces chaussures. J'ai renoncé au plaisir de les voir à mes pieds... Et ce n'est pas du courage d'avoir fait cela, mais de la faiblesse. J'ai une fois de plus renoncer au bonheur pour ne pas avoir à affronter la réalité du quotidien. J'ai cédé à la peur d'être déçue, à la peur d'être heureuse surtout... ouh la mais j'en fais peut être un peu beaucoup là.
Enfin toujours est-il que je regretterai toujours cette paire de Richelieu prune qui me tendait les bras au Printemps

Ah lala quand les oublierais-je ? Ou quand les reverrais-je ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon goût. Je comprend l'obsession
mais si je peux me permettre (oui je peux me permettre), t'es con, t'aurais du les prendre.. et monsieur terrible, avec un petit decolleté, le tour est joué...